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is not validPréambule de la leçon sur le swing de golf
Le swing de golf est la base du golf. Malheureusement beaucoup de fausses recommandations circulent autour du swing de golf. L’une d’entre elles concerne ce fameux bras gauche tendu. Doit-on vraiment garder le bras gauche tendu dans le backswing et plus généralement dans le swing ?
Le mythe du bras gauche tendu
Lorsqu’on débute ou même en phase de perfectionnement, on nous dit très souvent « garde le bras gauche tendu ». Nous essayerons de voir ici si ce mythe est réel et à quel moment il faut l’appliquer.
La phase statique de votre swing de golf
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Dans la phase statique, si vous levez votre bras gauche, la conséquence négative directe est que votre épaule gauche va se lever. Votre colonne vertébrale sera impactée vers la droite et vous prendrez votre balle en phase remonte donc des balles topées. Ainsi, un bras gauche tendu en phase statique n’est pas gage de qualité. Je préconise plutôt un bras gauche ballant pour ne pas impacter votre épaule, mieux tourner et trouver votre distance personnalisée. En phase statique, il faut avoir votre bras gauche en « extension détendue » tout en combattant toute tension dans votre swing.
Doit-on garder le bras gauche tendu dans le Backswing ?
Encore une fois, il faut regarder ça à travers le prisme de la personnalisation, comment votre corps fonctionne de façon naturelle. La première chose à savoir c’est si vous êtes associé ou dissocié. Être associé signifie que vous devez commencer votre mouvement avec un point mobile bas qui se trouve au niveau de l’abdomen. Vous aurez dans ce cas là où vous êtes un joueur monobloc, du mal à commencer avec un bras gauche tendu.
A contrario, un joueur dissocié est un joueur qui va initier son mouvement avec le haut du corps (point mobile haut). Si vous êtes dans ce cas, vous commencerez naturellement avec un bras gauche tendu. Toutefois, vous n’avez pas besoin d’un bras gauche extrêmement tendu et figé. Le plus important, c’est que vos bras soient loin de votre corps.
Une erreur à surveiller : tenir son grip “comme un marteau”
Il faut voir comment vous tenez votre grip. Est-il trop dans la paume ? Pour le savoir, il suffit de voir l’usure de votre gant au niveau de votre paume. La conséquence direct de ce « grip dans la paume » c’est que vous ne pourrez pas armer votre poignet et que votre bras gauche va se plier automatiquement. Pire encore, au sommet, votre tête de club ira complètement en overswing.
La correction à apporter vient de votre grip. A partir du moment où vous aurez un bon grip, vous serez capable d’armer vos poignées. Vous pourrez ainsi tendre naturellement votre bras gauche si vous êtes un joueur dissocié.
Quatrième erreur : vérifier l’alignement en face de la balle
Encore une fois, le cerveau est incapable de l’espace de savoir si il est bien aligné ou pas. A partir du moment que votre cerveau sait que vous êtes aligner à droite ou à gauche de votre cible, il va automatiquement créer des erreurs pour compenser. Par exemple, si vous êtes mal aligner, il va vous faire revenir par-dessus ou vous faire aller vers la cible. Vous aurez ainsi de grosses erreurs su votre swing.
L’objectif est donc de ne pas chercher à corriger les conséquences mais plutôt l’alignement. Beaucoup de choses se jouent en amont dans le golf ! Il faut toujours corriger la cause et non les conséquences.
En conclusion sur le swing de golf
Encore et toujours, le golf est une affaire de personnalisation. Il faut apprendre à vous connaitre pour comprendre votre biomécanique et corriger les causes de vos défauts. C’est très important et c’est pour cela que la personnalisation est au cœur de mon enseignement, que vous pouvez avoir soit au travers de mes stages de golf soit au travers de mes formations en ligne.
J’ai hâte de voir tout ce que ça vous inspire dans les commentaires ci-dessous
Mon premier Pro de golf ( en 1989) préconisait de rentrer les coudes vers l’intérieur, tant pour les swings qu’au putting, ce qui est une certaine façon de tendre les deux bras! quen penses-tu? Ceci me convient assez bien, étant plutôt dissocié, d’une fait d’une arthrodèze de la hanche droite.